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Débat avec Offensive à Aligre !

Débat avec Offensive à Aligre !

Publié le vendredi 11 janvier 2013

Le vendredi 18 janvier aura lieu à la Commune libre d’Aligre une présentation du dernier dossier de la Revue Offensive portant sur la Russie.
Le repas est prévu à 19h et la discussion à 20h30 ! Venez nombreux et nombreuses !

Édito du dossier
"Le communisme, c’est du passé. L’URSS ? Un empire poussiéreux, relégué au magasin des antiquités de l’Histoire. Un régime de domination archaïque, comparé au capitalisme rutilant dans sa phase high-tech et néolibérale. Et la Russie actuelle, alors ? Dans les décombres de l’empire défunt, par le retour d’une nouvelle forme d’autocratie personnifiée par Poutine et ses sbires, elle illustrerait la fatalité historique d’un pays voué culturellement à subir tous les régimes autoritaires. Le pari que nous voudrions faire dans ce dossier est exactement inverse : la Russie, ce sont des luttes au présent ; et ce sont aussi des formes de domination inédites qui se sont expérimentées de 1917 à nos jours, du « socialisme réel » à l’ère des Eltsine et Poutine, avant de s’étendre au reste du monde. La liquidation de la paysannerie, l’industrialisation à marche forcée, la destruction des milieux naturels, la bureaucratisation de tous les rapports sociaux… mais aussi de façon plus générale l’écrasement des travailleurs, des femmes et des minorités nationales, le règne en politique du mensonge et du cynisme brutal : ce sont des phénomènes qui concernent aujourd’hui tous les pays du globe. En Russie même, du rouge des espoirs communistes, on croyait être passé au noir de l’affliction, entre les vagues de privatisations, le retour des guerres coloniales et la montée de l’extrême droite. Mais ce noir-là, désormais, est peut-être aussi celui de la révolte. Sans parler de la persistance d’un mouvement anarchiste combatif et courageux, les événements des dernières années ont montré le retour sur la scène politique de groupes antifascistes, féministes ou écologistes radicaux – quand il ne s’agit pas de citoyennes et de citoyens anonymes, sortis de la masse pour dire non. Ce sont ces gens, et par-delà eux toutes les populations de Russie, qui ont besoin de notre soutien. Or soutenir, c’est d’abord comprendre : ce qui est arrivé à la Russie, ce qui s’y passe maintenant, et comment tout cela fait écho à notre propre expérience."