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Paolo Rivetti : Les syndicats dans la restructuration européenne (2008-2015)

Les syndicats dans la restructuration européenne (2008-2015)

Et en annexe : Considérations sur les luttes politiques en France (2006-2012)
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Les chroniques rassemblées dans ce volume débutent en 2008, une année qui, dans l’alternance des cycles du capitalisme, demeure marquée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Les articles d’août et septembre de cette année-là portent des titres significatifs : « Un réveil brutal » et « Une tempête mémorable ». En réalité, la portée de cette crise était déjà claire depuis longtemps et, si elle avait débuté sur le terrain financier des prêts subprime, elle allait prendre la configuration d’une crise des relations globales : une étape de cette nouvelle phase stratégique qui, avec l’émergence des nouvelles puissances continentales, allait caractériser les années suivantes avec des crises longues et tourmentées, autant sur le terrain économique et social que sur le terrain politique et militaire. C’est pour cela que la crise a eu et aura des effets explosifs sur toutes les métropoles, qu’elles soient en ascension, en déclin ou en « restructuration » : « Les tensions pour de nouvelles confrontations et de nouveaux conflits s’accumulent : tel sera le véritable legs de la crise » (juillet-août 2009). L’Union européenne compte parmi les puissances appelées à régler leurs comptes avec la nouvelle réalité : la restructuration européenne subit une accélération sous le fouet des tensions et de la concurrence globales. La dernière page du journal Lotta comunista aborde précisément cette dynamique, en associant la « manchette » rédigée par la rédaction et l’article qui la suit. Ces « manchettes » ont acquis la fonction de fournir un point mensuel sur la confrontation mondiale et sur ses conséquences, dans toutes les puissances, mais en particulier en-Europe. Elles expriment des évaluations de fond d’où l’on peut aussi tirer les mots d’ordre pour notre bataille politique quotidienne. Les articles illustrent la manière dont ces processus généraux se reflètent en particulier dans le monde du travail. Dans cette tâche, la « plume heureuse » de Paolo Rivetti a été d’une aide particulière en ramenant les événements de la chronique aux principes du communisme et aux thèses stratégiques de notre parti, comme notre journal l’a rappelé lors de sa disparition en juin 2015.