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Collectif : Fralibres

Fralibres

1336 jours de lutte
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1336. C’est le nombre exact de jours qu’aura duré la lutte du pot de thé contre le pot de fer, selon l’expression des journalistes à l’époque. D’un côté, le groupe Unilever, géant de l’agroalimentaire, détenteur de nombre de grandes marques dont les consommateurs sont familiers. De l’autre, les "Fralib", 182 salariés menacés par la relocalisation à Katowice, en Pologne, de leur activité. Pourquoi ? Pour les sempiternels problèmes de "compétitivité", qui semble être le mal du siècle tant on en entend parler, partout en France, en ce début 2010.
L’usine Fralib, qui produit et conditionne les thés et infusions Lipton et Eléphant à Gémenos, est pointée du doigt par Unilever : pas assez rentable. Les salariés et leurs familles sont censés accepter leur sort : un chèque, un reclassement quelconque dans une des usines du groupe. On ira jusqu’à leur proposer des postes en Pologne, pour des salaires de misère. Mais, au grand dam des patrons de Fralib et d’Unilever, ce n’est pas ainsi que l’entendent les salariés et leurs représentants syndicaux.
Au /l de multiples actions, ils démontreront que le site est viable, mettront à jour les magouilles en tous genres d’Unilever. Et proposeront un projet alternatif pour refaire vivre des productions locales. La lutte sera longue, éprouvante - et victorieuse. Elle vous est narrée ici au jour le jour, avec précision, sans gloriole ni pathos, par ceux qui l’ont menée, c’est-à-dire, tous. Che Guevara, qui en fut l’emblème, disait que la patience est la première vertu du révolutionnaire.
Preuve en est faite ici, dans cet ouvrage qui fait écho à sa devise : "Jusqu’à la victoire, toujours !"