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Nicholas Evans : Ces mots qui meurent

Ces mots qui meurent

Les langues menacées et ce qu’elles ont à nous dire
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La disparition des langues est une constante de l’histoire humaine, mais son rythme s’accélère : d’ici la fin du XXIe siècle, c’est la moitié des 6 000 langues de la planète que nous risquons de voir s’éteindre. Tous les quinze jours, le dernier locuteur d’une langue en voie d’extinction meurt. Or chaque langue a une histoire différente à nous raconter. Chacune est une véritable bibliothèque aux rayons chargés de grammaires, de dictionnaires, d’encyclopédies botaniques et zoologiques, de recueils de chants et de fables… Le livre s’ouvre sur des portraits, donnant d’emblée à l’ouvrage sa tonalité : très humaine et accessible, en dépit de sa grande rigueur scientifique.
Les deux premières parties définissent la diversité linguistique, rappelant l’historique de l’intérêt occidental pour les langues du monde. Dans la troisième partie, l’auteur s’intéresse à l’intérêt scientifique de la diversité linguistique. Il indique concrètement et clairement ce que les langues menacées peuvent nous apprendre : sur l’histoire des migrations, des technologies, des religions, de la pensée.
Il explique aussi, avec des mots simples, comment les linguistes s’y prennent pour arriver à leurs conclusions, comment ils croisent leurs savoirs avec d’autres scientifiques (généticiens, archéologues, etc.). La quatrième partie aborde les notions de diversités conceptuelle, culturelle et artistique. Elle montre en quoi la diversité linguistique peut engendrer des modèles intellectuels différents – et donc des valeurs, des pratiques culturelles différentes.
Soulignant encore les liens des langues à la culture, l’auteur insiste aussi sur l’importance des arts lyriques et vivants, leur lien étroit avec la langue et sa mémoire, leur pertinence pour la linguistique. La cinquième partie, qui conclut l’ouvrage, nous parle des personnes, des locuteurs : de leur présent, mais aussi de leur avenir qui est aussi celui de la Terre entière. La richesse, la diversité linguistiques sont des biens communs à l’humanité.
Leur diminution représente une perte pour chacun de nous.